La peste porcine africaine est une maladie virale qui affecte uniquement les suidés domestiques et sauvages à l’origine d’un syndrome hémorragique souvent fatal dans ses formes aiguës. Elle est contagieuse chez les suidés européens mais inapparente chez les suidés sauvages africains : potamochères et phacochères.
Cette maladie, qui n’est pas transmissible à l’Homme, entraîne des pertes économiques majeures en raison de son taux de mortalité élevé et des restrictions commerciales imposées aux pays touchés. La peste porcine africaine (PPA) est classée danger sanitaire de 1ère catégorie en France. La maladie se transmet par contact direct d’un animal malade à un animal sain ou par contact d’un animal sain avec un aliment ou un environnement contaminé par le virus. La transmission est possible également par le biais des tiques du genre Ornithodoros : ces tiques ingèrent le virus en se nourrissant du sang d’animaux contaminés, puis le transmettent en piquant d’autres animaux sensibles.
Ce virus est très résistant dans les sécrétions, les excrétions et les produits issus des porcs contaminés, y compris dans les produits de fumaison et salaison dans lesquels il peut survivre plus de deux mois.
Le sang représente une voie essentielle de transmission au sein d’un élevage (aiguilles, …). Etant donné la très grande résistance du virus dans le milieu extérieur, tout matériel souillé peut favoriser la transmission indirecte (matériel, homme, bottes, véhicule). La persistance du virus dans la viande est en général à l’origine de contaminations à distance par distribution aux animaux de déchets de cuisine non traités à cœur (eaux grasses, déchets, denrées alimentaires, plasmas insuffisamment traités thermiquement). Il existe 3 niveaux de virulence : la forme aiguë, subaiguë ou chronique. Les symptômes et lésions sont similaires à ceux décrits pour la peste porcine classique (maladie « rouge ») : hyperthermie, désordres hématologiques, rougeurs cutanées, anorexie, léthargie, troubles de la coordination, vomissements, diarrhée.
La mort survient en 4 à 13 jours avec un taux de 100 % lors de la forme aiguë, en 30 à 40 jours avec une mortalité moindre lors de la forme subaiguë. La maladie peut évoluer pendant plusieurs mois lors de la forme chronique.
Seules les analyses de laboratoire (virologiques et/ou sérologiques) permettent de poser un diagnostic de certitude et de différencier la PPA de la peste porcine classique.
Pathologies
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Jean-Pierre ROUZIER, éleveur de porcs
Éleveur en polyculture biologique Porcs plein-air, vaches allaitantes. Maraîcher bio. Présentez-nous votre exploitation Je suis éleveur en polyculture élevage à Argentré depuis 1983 et en conduite agro-biologie depuis […]