Coxiella burnetii, bactérie de la fièvre Q, a une bonne capacité de survie dans l’environnement, car c’est une bactérie légère, résistante à la dessication, et facilement transportée par les vents.
Dans certains troupeaux, elle peut être à l’origine de symptômes : des avortements de fin de gestation, des mises-bas avant terme de chevreaux pourtant vivants, doivent vous alerter et inciter à la déclaration de ces avortements auprès de votre vétérinaire sanitaire.
La fièvre Q est en effet une zoonose très répandue dans les élevages de ruminants, particulièrement en élevages caprins. 200 hospitalisations seraient en lien avec la fièvre Q chaque année en France selon les données collectées par le Comité multidisciplinaire d’experts Fièvre Q, créé fin octobre pour mettre en commun les compétences et expertises sur le sujet, tout en recherchant la concertation avec l’ensemble des acteurs (vétérinaires, éleveurs, professionnels de santé et organisations concernées).