Les boiteries en élevage laitier ont nettement progressé en nombre et intensité ces dernières années au point d’être la 2ème cause de pathologie après les mammites.
Plusieurs raisons à cela :
l’agrandissement des troupeaux entraîne souvent un manque de surveillance et/ou de réactivité de l’éleveur pour y remédier.
le manque d’équipement adapté pour intervenir ainsi que le temps à y passer renforce cet état de fait.
Comment faire pour y remédier ?
Une tendance fréquente est d’opter pour un ou quelques remèdes (parage ponctuel ou répété, spray) espérant une « résolution » optimale.
Dans un premier temps : OBSERVER
Ai-je pris le temps d’observer régulièrement mes animaux ?
Ai-je pris des notes à intervalle régulier sur l’évolution ?
Quel type de lésions ?
Quel type de boiteries ?
Ai-je suffisamment de connaissances pour y remédier moi-même ?
Les saines sont-elles en danger ? d’autres sont peut-être touchées sans que je ne le voie ?
La dermatite est fréquente … n’y a-t-il que cette pathologie ?
INTERVENIR
Suis-je bien équipé pour réaliser un examen efficace et en sécurité ?
Le coût du parage permet-il un retour sur investissement ?
Investir dans une cage de parage, c’est bien, l’utiliser régulièrement, c’est mieux.
Suis-je suffisamment formé pour intervenir ?
Ce que je fais contre la Mortellaro, est-ce suffisant ?
PRÉVENIR
» J’aimerais comprendre d’où me viennent ces boiteries »
Les chemins d’accès aux pâturages ou stabulation sont-ils en bon état ?
Les couloirs de circulation sont souvent salis, …, le racleur est-il assez efficace ? dois-je augmenter le nombre de raclage ?
Mes logettes sont-elles bien réglées ?
Autant de questions qui demandent tris et réponses.
Un coup d’oeil extérieur d’un intervenant (vétérinaire, GDS, pareur, …) peut vous aider à déterminer la (les) cause(s) majeure(s) des boiteries et surtout orienter sur des interventions prioritaires à mettre en place.
Votre GDS peut vous orienter et vous aider dans cette démarche.
Jean-Luc FRENNET Vétérinaire conseil
GDS Mayenne