Au pâturage et face à une flambée d’avortement, les analyses classiques (BVD, fièvre Q, Néosporose) restent parfois négatives. Il faut alors penser à l’Ehrlichiose.
Maladie transmise par les tiques, on ne la soupçonne souvent qu’à la belle saison. Plus communément appelée « toux d’été » ou « fièvre des pâturages », elle se manifeste par une hyperthermie marquée (≥41°C), mais un abattement modéré. Cette caractéristique la rend peu facile à soupçonner sur des animaux au champ. Les avortements ne sont pas systématiques mais fréquents dans un lot non immunisé comme le sont souvent les génisses amouillantes.
La mise en évidence se fait par une analyse PCR sur une prise de sang dans la quinzaine qui suit l’avortement.