Dans les systèmes fourragers valorisant l’herbe, les parcelles accessibles aux vaches laitières doivent bénéficier d’un réseau d’eau qui permet un abreuvement à volonté des animaux. Les abreuvoirs seront de capacité suffisante (200 à 400 litres), en nombre adapté au troupeau et au mode de pâturage.
Distance : pas plus de 300 mètres entre l’abreuvoir et la zone pâturée et accessibilité à au moins 10 % du troupeau en même temps. Eviter les abreuvoirs au bord de la clôture.
Essayer de positionner l’abreuvoir à l’ombre.
Ces réseaux sont purgés avant la saison de pâturage, nettoyés et désinfectés régulièrement. Il faut aussi veiller au débit suffisant des flotteurs à niveau constant du bac d’abreuvement.
Tout manque d’eau pour un troupeau de vaches laitières se traduira par une baisse de production, des animaux plus nerveux.
Le besoin à l’abreuvement des bovins
De nombreux facteurs font varier l’eau consommée pour l’abreuvement: les caractéristiques des animaux (poids, niveau de production…) et de la ration (quantité ingérée, taux de matière sèche…), les conditions climatiques, les caractéristiques de l’eau (température, goût, propreté…), l’accès à l’eau (nombre et type d’abreuvoirs, localisation…).
Un référentiel simplifié de consommation a ainsi été défini selon l’âge des animaux, la ration, la température et le niveau de production.
L’abreuvement varie ainsi de 43 à 110 litres/ vache/jour pour les vaches laitières en production, de 22 à 63 litres/animal/ jour pour les génisses de plus de 2 ans et les vaches taries et de 19 à 32 litres/animal/ jour pour les génisses de 1 à 2 ans.
Un point a été fait aussi sur les pratiques et les possibilités d’économie. « Ce référentiel permettra aux éleveurs de situer leur niveau de consommation et de faire apparaître des sur ou sous-consommation », analyse Jean- Luc Ménard.
Comment concevoir sa distribution en eau ?